Pollution numérique sur internet, 7 conseils pour la réduire

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À l’heure actuelle, le numérique est responsable de près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Que vous soyez chez vous ou au bureau, vous pouvez vous aussi agir pour réduire la pollution numérique. Il y a de nombreux conseils très simples à appliquer pour limiter dès maintenant votre consommation énergétique sur le web.

Qu’est-ce que la pollution numérique ?

Internet est devenu un outil indispensable au quotidien. Nous nous en servons pour échanger, pour certaines tâches administratives, pour nous informer et surtout pour travailler. Ces nouvelles habitudes sont désormais ancrées dans notre culture et nous ne pourrions plus revenir en arrière.

Les usages numériques offrent bien des avantages comme la diminution des déplacements, le gain de temps ainsi que l’augmentation des projets collaboratifs. Mais il faut reconnaître qu’il y a également des inconvénients à tout cela : l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre et de la consommation des matières premières, la surproduction de déchets, la sollicitation permanente de notre attention, etc.
La révolution du numérique a de réels impacts sur notre vie et notre planète. Heureusement, en tant qu’utilisateurs, nous pouvons agir pour réduire notre pollution numérique.

7 conseils pour limiter sa pollution numérique

Limitez le nombre d’onglet ouverts sur votre navigateur

Lorsque vous êtes en plein travail, vous ne vous en rendez sans doute pas compte, mais tous les onglets ouverts sur votre navigateur consomment de l’énergie. Dès aujourd’hui, prenez conscience de votre façon de travailler et cultivez l’habitude de fermer tous les onglets inutiles.
Ce sera meilleur pour la planète et sans doute même pour votre productivité !

Utilisez les favoris pour réduire sa pollution numérique

Le premier réflexe que nous avons tous en nous connectant sur Internet, c’est d’ouvrir notre moteur de recherches. Mais est-ce toujours bien utile ?
On estime le nombre de recherches sur Google à 180 millions par heure. Pourtant, comme la majorité des gens, vous savez sans doute déjà sur quel site vous voulez aller. Dans ce cas, la solution idéale est d’enregistrer les sites que vous utilisez le plus souvent en favoris. Cela évite aux serveurs de tourner pour rien.

Supprimez vos cookies mais pas les caches

Sur tous les sites, vous êtes confrontés aux fameux « cookies » qui permettent de suivre votre activité (entre autres choses). Pour réduire votre pollution numérique, il est donc recommandé de supprimer régulièrement vos cookies et de nettoyer votre historique.
Après avoir les avoir supprimé, vous pourriez être tenté de vider aussi les caches. Pourtant, dans ce cas précis, c’est totalement contre-productif. En effet, vider le cache de votre ordinateur va augmenter votre consommation sur la bande passante.

Limitez votre utilisation du Cloud

Soyons parfaitement honnêtes : le stockage de données en ligne est vraiment très pratique, mais est-ce toujours nécessaire ? Bien souvent, ce n’est pas le cas. Par habitude, on sauvegarde tous nos documents dans le cloud. Mais rapidement, on oublie ne serait-ce que leur existence.
La solution eco-friendly, c’est de stocker uniquement ce qui est vraiment utile et d’utiliser au maximum vos propres espaces de stockage (clé USB, mémoire de l’ordinateur, disque dur externe, etc.).

Préférez les réunions en audio aux visioconférences

Les appels en visioconférence sont devenus la norme depuis le premier confinement. Pourtant, bien souvent un simple appel téléphonique suffirait. Si vous devez échanger à plusieurs, les réunions audios sont bien plus écologiques que les visioconférences. Et puis, cela évite les malencontreuses rencontres impromptues avec la famille de vos collègues (entre autres anecdotes vécues lors des confinements).

Choisissez un moteur de recherche écoresponsable 

Plus de 90 % de la population française utilise Google comme moteur de recherche. Pourtant, ce n’est pas la seule possibilité que nous avons. Il faut savoir qu’il existe plusieurs moteurs de recherches écoresponsables. En voici quelques exemples : Ecosia, Lilo, ou encore Ecogine.
Ces entreprises font le choix de reverser les revenus publicitaires à des associations écologiques ou encore de les utiliser pour planter des arbres en Amazonie.

Désactivez votre wifi

Grâce à la 4G (et bientôt à la 5G), nous avons pris l’habitude d’être connectés partout et tout le temps. Pourtant, il y a fort à parier que cela ne soit pas toujours nécessaire.
Vous avez fini votre journée de travail et vous profitez d’une balade en famille. Vous êtes sous la douche et vous enchainez avec une sortie entre amis. Voilà deux situations classiques pendant lesquelles il serait préférable d’éteindre votre wifi.
Prenez le temps d’analyser l’utilisation que vous faites de votre connexion internet. Rapidement, vous repérerez ces moments où vous pourriez parfaitement couper votre connexion sans que cela ait une quelconque influence sur votre activité.

Programmez-vous des rappels pour réduire votre pollution numérique

Maintenant que vous savez comment réduire votre pollution numérique au travail, il ne vous reste plus qu’à appliquer tous ces conseils.
Comme pour tout, il faut du temps pour changer vos habitudes. On dit généralement qu’il faut compter 21 jours pour ancrer de nouvelles pratiques en nous. Le mieux serait donc de vous créer des rappels pour mettre en pratique les conseils mentionnés ci-dessus. Vous pouvez également rédiger une petite liste d’habitudes à prendre pour réduire sa pollution numérique au travail et la laisser à portée de main sur votre bureau.

De cette façon, devenir écoresponsable au travail sera un jeu d’enfant !

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